Obtenir des liens pointant vers le contenu de votre site Web est un pilier du référencement, qui voit les référenceurs jouer au chat et à la souris avec le moteur de recherche.
En SEO, la notion de backlinks est fondamentale lorsqu’on cherche à optimiser le site web. Un backlink est un lien externe qui pointe vers votre site internet et qui vous apportera popularité et autorité (critère important dans le calcul de votre positionnement sur Serps). L’action de « trouver des liens » et ainsi générer ce qui peut être assimilé à des votes de confiance s’appelle le netlinking – une pratique communément reconnue comme l’un des trois piliers du SEO avec la sémantique et la technique. En netlinking, vous obtiendrez des liens spontanés – dits naturels – ou liens artificiels – acquis par manipulation, stratégie à utiliser avec méthode et modération.
Table des matières
Une quête paradoxale
Obtenir des liens naturels est une tâche qui demande beaucoup de temps et d’efforts. En revanche, obtenir des backlinks artificiels est un processus rapide mais risqué car interdit par Google. Sa position en la matière est claire : toute manipulation de liens vous expose à des sanctions ! Un paradoxe quand on sait que la technique d’acquisition de backlinks la plus utilisée par la communauté SEO est de combiner les deux types de liens. Sur le même sujet : Focus sur l’importance de la référence naturelle en 2021. L’idée est de donner un « boost » artificiel à la recherche naturelle de backlinks. Alors, comment augmenter rapidement l’autorité et la popularité d’un site Web sans être détecté ? La communauté SEO est-elle vouée à une recherche longue et difficile du lien spontané ou à prendre continuellement des risques ?
Le Build and Tell
Google y répond par la voix de John Mueller, Head of Search Relations Team, qui lors d’une de ses traditionnelles sessions de Q&A avec des acteurs de la communauté SEO en février 2021, évoquait l’état d’esprit dans lequel aborder la recherche de backlinks. A voir aussi : ▷ Quelles certifications SEO pour devenir consultant SEO ?. Une ode à la recherche presque mystique du lien naturel.
« Vous devez d’abord vous concentrer sur votre site Web et en faire votre priorité avant de penser à obtenir des backlinks. La première partie de votre stratégie est la construction. C’est-à-dire l’identification de ce que les gens recherchent. Créez du contenu qui les inspirera. La deuxième partie est de diffuser votre contenu, de faire savoir aux autres ce que vous avez créé. »
Une stratégie que John Mueller appelle « Build and Tell ». En d’autres termes, construisez et faites connaître sur le Web grâce à l’autopromotion que votre contenu est unique. Une longue stratégie d’acquisition qui porte ses fruits. Un sacerdoce pour chaque SEO ? La réalité est qu’aucune stratégie d’acquisition de backlinks ne peut être durable et efficace sans créer un contenu de qualité et unique. Par ailleurs, il serait vain d’imaginer gagner en popularité et en autorité sur le web sans s’occuper au préalable des autres piliers sémantiques et techniques du SEO.
Content is King, Link is Queen!
Une réalité confirmée par Nicolas Mercatili, fondateur de Semjuice : « Le référencement repose sur trois piliers : la structure, le contenu et la popularité. Nous avions l’habitude de dire que le contenu est roi, mais le lien est reine ! C’est la combinaison essentielle pour une bonne optimisation SEO. Le copywriting et le backlinking sont deux leviers très importants. Ceci pourrez vous intéresser : Formation en marketing digital : un incontournable pour le développement. Le backlinking a beaucoup de poids, mais sans contenu, ça ne marche pas. »
Outre le contenu et la technique, la recherche de liens est donc primordiale. C’est même fondamental aux yeux de Google. C’est ce qui déterminera votre PageRank, un indice qui pèse lourd dans l’établissement de vos classements dans les Serps et qui établit la popularité et l’autorité d’un site et de ses pages sur un sujet donné. Elle dépend notamment du nombre de liens, de la qualité des domaines de référence et de la cohérence thématique de l’ensemble.
C’est la qualité des backlinks qui détermine la quantité de linkjuice ou « link juice » transmis. Du « jus SEO » qui donnera plus ou moins de poids à votre contenu et qui dynamisera vos pages. Une campagne de netlinking s’efforcera donc de rechercher des liens provenant de domaines référents de qualité et faisant autorité situés sur le même sujet que le vôtre et avec le plus de référencement possible. Tout cela, si possible, naturellement.
Le linkbaiting, moteur de votre stratégie
Le linkbaiting – ou « link baiting » – devrait faire l’affaire et vous permettre d’acquérir des liens naturels. Votre quête ultime. Vous devez donc vous démarquer et faire mieux que vos concurrents en créant du contenu unique, pertinent et à valeur ajoutée. C’est une priorité.
Cet effort de longue haleine ne doit pas passer inaperçu. Les communiqués de presse, ainsi que les réseaux sociaux, vous permettront d’en faire la promotion à grande échelle et de faire du bruit autour de vos publications, mais aussi de votre actualité. Ce qui peut générer des liens naturels si, bien sûr, le contenu est capté.
Linkbaiting, une méthode que tout consultant SEO recommande. Benoît Faghel, de l’agence Tactee, confirme : « C’est la solution idéale pour avoir des liens naturels et de qualité. C’est la meilleure façon de voir les choses, mais c’est long à mettre en place. Il faut une vraie stratégie. pour simplement écrire un article, il faut être régulier dans sa fréquence de publication et faire preuve de beaucoup d’originalité, de créativité et avoir des ressources en interne. »
La vision grey hat
Différentes visions s’affrontent dans le netlinking. C’est un parfait exemple de l’opposition entre « white hat et black hat ». Mais il existe une voie médiane qui donnera une autre teinte à votre référencement. Nicolas Mercatili nous en dit un peu plus : « Le netlinking est associé au black hat, c’est-à-dire pour dire manipulation, mais à mon avis, on peut tirer plus de gris. On peut bien faire pour maintenir des bonnes pratiques, des choses proches du naturel et difficilement identifiables. » Une vision grey hat qui vise à rester à la limite de ce qui est toléré par Google en faisant du linkbaiting, mais aussi du linkbuilding.
Et Nicolas Mercatili précise encore : « Le linkbaiting s’adresse à tous ceux qui veulent blanchir et écrire du super contenu. Ça marche toujours, mais c’est quand même très difficile d’avoir les liens. Il faut passer beaucoup de temps pour y arriver. la même chose, mais au lieu d’attendre le lien, déclenchons-le. »
Comprendre son profil de liens
Pour déclencher un lien et plus généralement mener une stratégie d’acquisition de liens artificiels, vous devrez d’abord profiler vos backlinks. Voici l’ensemble des critères par lesquels les référenceurs analysent un profil de lien :
Cette analyse vous permettra de détecter des problèmes spécifiques, mais aussi des opportunités d’acquérir des liens. Des outils comme Ahref ou Majestic vous aideront dans votre tâche. Majestic, par exemple, a développé des indicateurs de performance. Trust Flow, indicateur de la qualité de vos liens, Citation Flow, indicateur de votre popularité, et Topical Trust Flow, qui détermine le thème le plus associé à vos domaines référents. Des indicateurs utiles pour se faire une idée de la qualité et de la quantité des backlinks vers votre site, ainsi que de la cohérence de l’ensemble.
Rendre naturelle sa stratégie d’acquisition de liens artificiels
La stratégie de création de liens implique généralement l’achat ou l’échange de liens. Des pratiques, on l’a dit, fortement déconseillées par Google. Cependant, un risque accepté par beaucoup. Parce que ? Car justement tout l’art du spécialiste SEO est de vous proposer une stratégie d’acquisition de liens artificiels cohérente avec le profil de votre site ainsi que celui de vos concurrents sur Serp. L’idée est de rendre naturelle votre stratégie d’acquisition de liens, par la manipulation.
Pour Nicolas Mercatili, il faut « rechercher des sites dans un rapport sémantique avec l’activité de son propre site et rester proche de ce que Google a l’habitude de voir, proche du niveau naturel en termes de qualité des sites, fréquence de publication, typologie des liens que nous recevons mais aussi au niveau des ancres de liens.
Les ancres de liens naturels sont fondamentales à toute stratégie de netlinking. Ce texte dans lequel est placé votre lien est un élément contextuel fort pour l’algorithme de Google qui suivra ce lien vers votre contenu. Il est tentant dans le cadre d’échanges ou d’achats de liens de sur-optimiser avec vos mots-clés ciblés pour favoriser le classement de vos pages. La bonne pratique consiste à faire exactement le contraire pour éviter la détection. En effet, plus vos textes de liens ressemblent à ce que font spontanément les internautes, moins Google s’en doutera. La communauté SEO convient également qu’un éditeur de site doit s’assurer que la part de ses ancres optimisées est maintenue entre 3 et 5 % de l’ensemble total.
Nicolas Mercatili précise encore : « Les ancres les plus optimisées sont ce que Google voit le plus facilement. Les ancres de liens sont facilement identifiables et dès qu’il y en a trop on est facilement détecté. Il faut s’en tenir au naturel. ancre optimisée, mettons-la sur le lien qui a le plus de jus et le plus d’autorité et tout le reste sera naturel. »
Globalement, attention à ne pas trop optimiser votre netlinking ! Si votre stratégie d’acquisition doit rester cohérente avec votre site, elle doit aussi rester dans le cadre de ce que font vos concurrents sur Serps. Un site qui voit son profil de backlinks augmenter de manière spectaculaire ou s’améliorer à un rythme anormal par rapport aux concurrents sur Serp rendrait Google – et ses concurrents – particulièrement suspects.
Respecter les seuils de tolérance
Selon Nicolas Mercatili, « Le problème pour Google, c’est que le web se développe trop vite et qu’il n’a pas assez de ressources serveur. Ils l’ont reconnu à plusieurs reprises. Google n’a pas la capacité d’analyser chaque site, chaque lien . Tant de choses sont oubliées et ne sont pas visibles pour Google. Aujourd’hui, la limite de tolérance est à un moment donné, mais demain elle pourrait être plus stricte. Aujourd’hui, c’est pour cela que faire un lien, c’est faire les choses correctement et loin des limites de tolérance pour ne pas être visible pour Google et s’y fondre. Et c’est là qu’il y a peu de risques. »
Et pour rester en dessous de la limite de tolérance, il existe un certain nombre de bonnes pratiques, comme planifier les achats de liens dans le temps – certains par mois – basculer entre les sites à plusieurs semaines ou mois d’intervalle ou encore ne pas aller chercher trop d’autorité en même temps et rester très proche de votre sujet.
La recherche de liens artificiels vers votre contenu ne doit être ni trop rapide ni trop qualitative. Elle doit être équilibrée, variée et progressive, comme cela se fait naturellement.
Faire preuve de bons sens
Mais il faut aussi faire preuve de bon sens. C’est ce que dit Benoît Faghel lorsqu’il échange des liens : « Plusieurs fois les annonceurs nous contactent. Le nom de domaine est ancien, s’il n’a pas été pénalisé par le passé et surtout si le lien est utile à nos utilisateurs et si, à l’inverse, il peut générer trafic parce qu’il oublie que nous lions à Google, mais aussi aux utilisateurs «
Si elle est bien exécutée, votre stratégie d’échanges et d’achats de liens sera donc quasiment introuvable. Ce n’est pas la même chose pour acheter des domaines expirés pour éventuellement pousser votre site naissant ou construire un réseau de sites. Des pratiques efficaces, mais qui doivent être traitées avec précaution au risque d’entrer dans la zone rouge, car elles sont facilement détectables par Google si vous ne nettoyez pas vos empreintes numériques laissées derrière.
Il ne vous reste plus qu’à choisir de bons annuaires et rédiger de bonnes descriptions de votre site et éventuellement sélectionner des sites de qualité et dans votre thème pour blog invité, c’est à dire « se faire inviter » à poster un article.
Quels sont les outils de communication web ?
Les outils de la communication digitale de votre entreprise
- Votre site.
- Bulletins.
- Réseaux sociaux.
- Plateformes de partage de contenu.
- Publicité en ligne.
- Stratégies de référencement.
- Compléter.
Quels sont les outils Web ? Ces outils permettent d’optimiser la manière de créer, de partager et de publier l’information. Les exemples d’outils Web 2.0 incluent les sites de réseaux sociaux, les sites de partage de vidéos, les wikis et les blogs. socialiser les applications et les widgets.
Quel est le moyen de communication le plus efficace ?
Internet est actuellement le levier le plus efficace et le plus rentable pour trouver de nouveaux clients ! Le web est un moyen de communication et de prospection passive.
Quelle est la meilleure stratégie de communication ? Prenez soin de votre réseau virtuel. À l’ère d’Internet et de ses multiples ramifications, la communauté virtuelle devient le meilleur moyen d’atteindre vos clients. Dès lors, imposez votre présence en vous inscrivant sur les différents réseaux sociaux disponibles sur le web (Facebook, LinkedIn, Twitter…).
Quel est le moyen de communication le plus utilisé dans le monde ?
Internet, le moyen de communication le plus utilisé et le plus demandé
Quel est le premier moyen de communication ?
Le premier moyen de communication n’est autre que la percussion. Le bruit permet d’envoyer des messages (parfois même aussi rudimentaires que sur Facebook !). On estime que le premier « journal », les acta diurnes romains, est apparu en 59 av.
Comment définir le digital ?
Le numérique fait référence à la communication par le biais de médias immatériels, de technologies numériques et de différents réseaux. Il permet un accompagnement client au quotidien avec tous les outils nécessaires comme un consultant virtuel par exemple.
Qu’est-ce qu’un service numérique ? C’est l’ensemble de tous les outils qui permettent l’envoi de communications personnelles et individualisées.
Pourquoi on dit digital ?
Il vient du latin digitalis, ‘ayant l’épaisseur d’un doigt’, lui-même dérivé de digitus, ‘doigt' ».
Comment est né le digital ?
Ce terme regroupe des sujets divers et variés, en effet, il est né dans les années 70 avec la diffusion massive des premiers ordinateurs dans les entreprises. De la digitalisation des métiers dans leurs modes de travail, en passant par l’émergence de ceux qui n’existaient pas il y a moins de 20 ans.
C’est quoi le mot digital ?
Le numérique est l’utilisation de la technologie numérique. Passons de l’autre côté de l’écran. Le numérique fait référence à la communication par le biais de médias immatériels, de technologies numériques et de différents réseaux.
Qu’est-ce que le digital dans une entreprise ?
Ajouté à cela, le numérique est tout un écosystème du point de vue de la communication d’entreprise. Ainsi, dans le cadre d’une stratégie d’entreprise, le digital peut se définir comme une gestion de manière globale et structurée au travers d’outils dédiés.
Qu’est-ce que la digitalisation de l’entreprise ?
La digitalisation des entreprises consiste à opérer un changement digital dans la stratégie et l’organisation interne de votre entreprise. Cette dernière, grâce aux outils numériques, assure la connexion des collaborateurs entre eux, à l’entreprise et au monde extérieur.
Comment on fait un analyse ?
La plupart des revues commencent par un bref résumé des principaux points que la revue présentera. Rédiger votre thèse en premier vous aidera à rester concentré pendant que vous planifiez et organisez votre analyse. En une ou deux phrases, résumez les principaux points que vous allez présenter.
Comment analyser un sujet ? Analyser le sujet, c’est définir et expliquer chacun des termes du sujet, afin d’éviter tout contresens et tout hors sujet, et de ne pas perdre la spécificité de la question formulée. Ces éléments d’analyse devront être réutilisés pour l’introduction dont ils constituent la première étape essentielle.
Comment faire l’analyse d’un texte ?
Analyser un texte littéraire signifie donc qu’il faut : – mettre en évidence les intentions de l’auteur, – mettre en évidence les procédés qu’il utilise pour atteindre cet objectif, – faire comprendre aux lecteurs les réactions et les émotions que ce texte provoque. .
Quel est le but du webmarketing ?
Le webmarketing c’est, comme son nom l’indique, avant tout le web dans le but de développer un business à travers toutes les opérations de communication digitale possibles.
Pourquoi j’aime le webmarketing ? L’industrie doit souvent s’adapter à de nouvelles stratégies et meilleures pratiques, ce qui en fait une révélation constante. Et comme il y a toujours de nouveaux canaux et outils, il y a toujours de nouveaux aspects du marketing numérique qu’un spécialiste du marketing peut poursuivre. …