Vous avez mis en ligne ou avez comme projet de créer un site web ? Bonne idée ! Mais créer un « beau » site, adapté à votre cible, n’est pas tout. Il est en effet très important de penser à sa visibilité sur les moteurs de recherche et, donc, à son référencement naturel (par opposition aux liens sponsorisés qui représentent aujourd’hui un autre métier, plus proche de la publicité et du suivi de campagne et qui ne peuvent plus être assimilés à du référencement, même « payant ») !
Ici, dans cet article, 20 conseils indispensables à suivre pour obtenir, rapidement et facilement, de bons résultats et une bonne visibilité sur Google « et ses amis » sans trop de connaissances techniques. Lire aussi : Audit SEO : nécessaire à votre référencement naturel…
Bien sûr, c’est la chose essentielle à savoir pour obtenir de bons résultats dans les plus brefs délais. Si vous souhaitez aller plus loin, nous ne pouvons que vous recommander de lire un livre détaillé qui vous en dira beaucoup plus sur le SEO. Le site Abbondanza propose également Reactor, une newsletter professionnelle pour ceux qui veulent en savoir plus sur le sujet. Mais à la fin de cet article, nous vous donnerons également de nombreuses autres façons d’améliorer vos connaissances. Commençons plutôt par le début…
Les spécialistes de l’industrie ne trouveront évidemment rien à redire dans ces pages. C’est normal, ils n’ont pas été écrits pour eux. Si vous êtes novice en « nat ref », comme on dit (ou « SEO » pour l’optimisation des moteurs de recherche), les quelques paragraphes suivants devraient beaucoup vous aider… Bon, espérons…
Tu est prêt ? Nous y voilà ! Bienvenue dans le monde merveilleux du SEO… Voici les 5 étapes essentielles (et 20 conseils de base) d’une bonne stratégie SEO :
Étape 1 : préparation
1. Planifiez le projet à l’avance
2. Mettez à jour vos connaissances
3. Réfléchissez à vos mots-clés
4. Aucune technologie de blocage
Étape 2 : critères « sur la page ».
5. Une balise H1 unique par page
1. Préparation : Prévoyez le projet en amont
6. Une structure éditoriale en balises Hn A voir aussi : Les facteurs qui affectent vraiment votre référencement naturel.
7. Mots importants en gras
8. Texte de qualité en quantité
9. Une balise TITLE parlante
2. Préparation : Mettez à jour vos connaissances
10. Une URL descriptive
11. Une balise meta description sexy A voir aussi : 5 actions concrètes pour optimiser vos filleuls naturels.
12. Des attributs ALT aux images
13. Regardez vos pages avec un œil d’araignée
3. Préparation : Réfléchissez à vos mots clés
Etape 3 : critères « hors page ».
14. Des backlinks de qualité
15. Donnez une bonne réputation à vos pages
16. Liens croisés, Sitemaps, Sitemaps et nombre de liens par page
Etape 4 : indexation, « référencement »
4. Préparation : Pas de technologie bloquante
17. Indexation : obtenir des références à vos pages
Étape 5 : suivi
18. Suivi : ouvrez un compte Outils pour les webmasters sur Google et Bing
19. Tracking : analyse du trafic des moteurs de recherche
20. Suivi : Ève, encore plus d’Ève !
Prime
21. Aller plus loin…
5. Critères in page : Une balise H1 par page
PS : avez-vous l’impression qu’il manque des points clés à ce dossier ? N’hésitez pas à nous le faire savoir en commentaire de cet article, nous y remédierons au plus vite…
Premier point, certainement l’un des plus importants : tout ce qui se fait en amont du projet, c’est-à-dire avant la mise en ligne du site, ne se fait plus a posteriori, comme on dit.
Si votre site n’est pas encore en ligne, prenez soin de tous les points que nous aborderons dans les paragraphes suivants, car vous n’aurez pas à y revenir (à part quelques raffinements) plus tard. Quelle perte de temps! Un site qui, une fois mis en ligne, est 100% « search engine friendly » (remplit les critères de pertinence des moteurs de recherche) a fait 80% du travail SEO ! Pas négligeable… A ce niveau, assurez-vous surtout que les URL de vos pages soient bien optimisées (voir point 10 ci-dessous) car ce point est le plus complexe à revoir éventuellement une fois les pages en ligne.
Si votre site est déjà en ligne ce n’est pas un gros problème : hormis les URL, qui représentent souvent une tâche délicate (mais rien n’est impossible…), la plupart des points qui composent l’optimisation du site peuvent être révisés une fois le site en ligne . Mais il faudra parfois « casser » ce qui a été fait au début, ce qui n’est jamais agréable. De plus, la destruction pour reconstruire prend du temps, mais ce sera nécessaire… N’avez-vous pas prévu un restylage du site prochainement, qui vous permettra de revoir l’aspect « SEO » à cette occasion ?
En termes de référencement, tout ce qui peut être fait avant la mise en ligne est une aubaine. Sinon, il vous faudra certainement revenir un peu en arrière pour optimiser vos pages. Rien de bien méchant, mais cela prend plus de temps et oblige parfois à remettre en question certaines décisions prises en amont.
On se rend compte tout de suite, en abordant le sujet du référencement naturel, que c’est un secteur qui ne connaît pas de grandes révolutions, mais qui est en constante évolution… Force est de constater qu’aujourd’hui on ne fait pas du SEO comme on le faisait il y a 10 ans. Ainsi :
– Les balises méta « mots clés » n’ont actuellement plus d’impact sur le classement d’un site.
– Nous ne « soumettons » plus notre site aux moteurs de recherche, en revanche nous mettons en place des liens pour que les robots de ces moteurs les suivent et viennent explorer vos pages.
– Nous ne proposons pas de texte blanc sur fond blanc, caché aux internautes mais lu par les moteurs (représentant le Paléolithique inférieur de l’ère des spams…).
– etc
Bref, les robots des moteurs de recherche sont aujourd’hui des « internautes un peu particuliers » qui viennent lire vos pages. Tout ce qu’il voit, l’internaute doit le voir et inversement. Nous ne « masquons » plus les mots-clés sur les pages du moteur. C’est certainement la plus forte évolution des moteurs de recherche depuis 10 ou 15 ans…
6. Critères in page : Une structure éditoriale en balises Hn
Dans ce cadre, vous devrez alors mettre à jour vos connaissances (le cas échéant) dans ce domaine. Faites peut-être une formation sur le sujet, lisez les paragraphes qui suivent, prenez quelques livres blancs (voir point 21), bref, avant de vous lancer, ayez quelques notions de base sur le SEO tel qu’il se pratique aujourd’hui. Rien de bien compliqué ni de très technique, mais cela vous aidera beaucoup à améliorer votre optimisation dès le départ. Mieux vaut partir en voyage avec quelques provisions…
Première phase directement opérationnelle de votre stratégie SEO : créer un lexique d’une vingtaine (jusqu’à 50) requêtes, souvent demandées par les internautes, et que vous diffuserez ensuite dans les « points chauds » de vos pages web (voir tous les « on page » critères ci-dessous).
Le meilleur outil pour le faire en ce moment est le Google Keyword Tool. Une fois sur la page d’accueil de l’outil, tapez quelques mots-clés qui correspondent à votre domaine d’activité et le générateur vous indiquera le nombre de fois que ces termes (et d’autres apparentés) sont tapés dans le moteur de recherche. Google recherche en moyenne tous les mois en France (mais il est possible de changer de pays et de langue). Un outil indispensable pour savoir si vous allez vous battre pour quelque chose !!
En effet, cela n’a aucun sens (sauf cas isolé) de tenter un référencement pour des requêtes qui ne sont demandées que quelques centaines de fois par mois. Le jeu n’en vaut peut-être pas la chandelle… En revanche, si un terme ou une séquence de mots est demandé plusieurs millions de fois par mois, il est possible que la concurrence soit très (trop) forte et qu’il faille attendre plusieurs mois pour atteindre vos objectifs… c’est une question de dosage…
Dans tous les cas, identifiez quelques dizaines de requêtes « phares » :
– Certains prenaient quelques milliers de fois par mois, donc un travail de référencement peut se faire avec des résultats assez rapides (quelques jours, quelques semaines).
– Certains ont demandé des dizaines de milliers de fois par mois. Dans ce cas, le temps nécessaire pour atteindre vos objectifs pourrait prendre des mois.
– Certaines requêtes ont été demandées plusieurs centaines de milliers de fois en moyenne mensuelle. Le travail sera donc plus long, ennuyeux et incertain. Si vous n’essayez pas, vous ne réussirez pas. Cependant, même si vous ne parvenez pas à obtenir de bons résultats avec des termes génériques potentiellement à fort trafic, vous obtiendrez plus rapidement un trafic hautement ciblé sur des requêtes moins compétitives. N’est-ce pas le principal ?
A l’issue de cette première phase, à l’aide du générateur de mots-clés de Google, vous devez donc disposer d’un « lexique » de quelques dizaines de requêtes (mots-clés simples ou séries de termes) souvent demandées par les internautes sur Google, et qui donne à insérer dans votre texte contenu plus tard… Nous y reviendrons très bientôt…
Attention, certaines technologies peuvent ralentir ou bloquer les moteurs de recherche. Ils ne sont pas nombreux, mais ils peuvent remettre en cause, au moins en partie, votre stratégie de visibilité. Alors autant faire les bons choix technologiques dès le départ…
– Javascript : même si Google lit de mieux en mieux le JavaScript (langage de programmation intégré dans le code des pages) et sait souvent reconnaître les liens qui y sont intégrés, cette technologie reste encore parfois et en partie imperméable aux moteurs de recherche. Il vaut mieux, à l’heure actuelle, dire que les « briques » écrites en JavaScript représentent encore de véritables freins pour les moteurs. Si votre navigation interne se fait particulièrement à l’aide de cette langue (mais c’est de moins en moins vrai), n’hésitez pas à… revoir votre copie…
7. Critères in page : Les mots importants en gras
– Ajax : un des principes d’Ajax est d’afficher le contenu initial dans le navigateur, puis de récupérer des « briques » de texte sur le serveur distant pour les mettre à jour en fonction des actions de l’internaute. Encore une fois, Google s’en sort plutôt bien, mais les sites qui utilisent largement cette technologie peuvent avoir des problèmes.
– Accès par mot de passe : si vous avez besoin d’un mot de passe pour accéder à votre site, les robots n’en auront pas. Ils ne pourront alors pas indexer votre contenu. Pensez, dans ce cas, à offrir une partie informative – mais non confidentielle, bien sûr – de votre contenu de manière visible et gratuite.
– Test d’accès au site : les tests sur le pays ou la langue de l’internaute dès qu’il entre sur le site pour rediriger vers telle ou telle version de vos pages posent souvent des problèmes de référencement. A éviter aussi au maximum…
– Flash : le contenu textuel intégré aux animations Flash ou Silverlight reste encore très obscur pour Google et ses conjoints. Mais le Flash est clairement dépassé aujourd’hui.
D’autres techniques, comme les frames, peuvent poser des problèmes si rien n’est fait pour « corriger la situation », mais ce sont désormais des systèmes de développement de sites obsolètes, tout comme Flash…
8. Critères in page : Du texte de qualité en quantité
Rentrons maintenant dans le vif du sujet avec les critères dits « in page », c’est-à-dire relatifs au code HTML de la page elle-même…
La première règle d’or est la suivante : il faut se poser la question : « de quoi parle la page devant moi ? ». Lorsque vous avez la réponse, vous devez retranscrire son contenu dans une balise H1 qui a les caractéristiques suivantes :
– Une balise H1 unique (c’est une utilisation, pas une exigence).
9. Critères in page : Une balise TITLE parlante
– Qui contient 5 à 7 mots.
– Décrire le contenu de la page.
Chaque page a donc sa propre balise H1. Exemple :
& lt; h1 & gt; Abondance : actualités et informations sur le référencement et les moteurs de recherche & lt; / h1 & gt;
– Pour une page de sujet d’emploi SEO :
& lt; h1 & gt; Offres et demandes d’emploi dans le domaine du référencement et des moteurs de recherche & lt; / h1 & gt;
– Pour l’actualité du secteur :
& lt; h1 & gt; la justice américaine dénonce un contrat de travail entre 6 entreprises dont Google & lt; / h1 & gt;
Il vous appartient ensuite de vérifier – à l’aide d’une petite incursion dans le fichier source de vos pages (dans votre navigateur choisissez « Affichage > Source du document » ou option similaire) – que toutes vos pages contiennent une balise H1 unique décrivant le contenu de la page en 5-7 mots. N’allez pas plus loin tant que ce travail n’est pas terminé…
10. Critères in page : Une URL descriptive
A noter : Evitez notamment une erreur que l’on voit trop souvent : la balise H1 au même endroit (souvent le logo) sur toutes les pages du site. Désastreux en terme de SEO…
La balise H1 est un point crucial, mais ce n’est pas suffisant. Le langage HTML propose 6 niveaux de titres éditoriaux (de H1 à H6) qui permettent de structurer le contenu textuel d’une page. C’est à vous, lorsque vous comptez imaginer les « templates » (masques de contenu) de vos pages, de créer des structures utilisant ces balises qui permettent aux moteurs de recherche de comprendre et d’analyser votre contenu.
Exemple d’une telle structure :
& lt; h1 & gt; Titre de l’article ou nom d’un produit & lt; / h1 & gt;
& lt; h2 & gt; Chapô ou description du produit en 2 ou 3 phrases & lt; / h2 & gt;
& lt; h3 & gt; Sous-titres de contenu & lt; / h3 & gt;
11. Critères in page : Une balise meta description sexy
& lt; h4 & gt; Fil d’Ariane & lt; / h4 & gt;
Le but est de réserver au moins les trois premiers niveaux de titres (H1 à H3), voire plus, à la description éditoriale du contenu de la page.
Et, dans ces différents niveaux Hn, les mots clés importants, que vous avez regroupés dans le lexique du point 3, doivent être présents sans être trop répétés.
Si au contraire la balise H1 est logiquement unique, les niveaux inférieurs (à partir de H2) peuvent être répétés plusieurs fois sans problème.
Enfin, n’hésitez pas (c’est en effet indispensable) à redéfinir vos balises Hn dans les feuilles de style (CSS) de vos pages afin qu’elles soient agréables à lire pour vos visiteurs…
12. Critères in page : Des attributs ALT aux images
Enfin, notez que les conseils proposés ici ne respectent pas toujours la norme HTML et peuvent faire hurler les spécialistes du secteur. Il s’agit plutôt d’une « adaptation » des balises Hn à la référence naturelle, sachant qu’il est clair que ces balises n’ont pas vocation, par essence, à mettre en évidence tel ou tel paragraphe ou fil d’Ariane. ..
Autre point important dans vos pages : si vous retrouvez dans le texte des mots de votre lexique (voir point 3), ou tout simplement des termes importants pour votre activité (à part les balises Hn, voir points 5 et 6 ci-dessus), n faites n’hésitez pas à les mettre en valeur en les indiquant en gras, à l’aide de la balise FORT.
Ceci est & lt; fort & gt; un mot en gras & lt; / fort & gt;
Ce qui donnera le résultat suivant :
Le but ici n’est pas d’indiquer tous les mots du texte en gras, car cela peut être difficile à lire pour vos visiteurs, mais d’indiquer certains termes qui sont importants pour les lecteurs et les moteurs grâce à cette balise STRONG. .
13. Critères in page : Regardez vos pages avec l’oeil du spider
En revanche, un texte qui est déjà surligné dans une balise Hn ne doit pas être en gras…
Les moteurs de recherche ont besoin d’un minimum de texte pour comprendre de quoi parle la page qu’ils doivent analyser. Attention : il est important de comprendre que ces moteurs analysent le contenu textuel de la page web, pour analyser sa pertinence, et non plus les balises meta ou autres zones « cachées ». Il est donc important de prévoir au moins 200 mots dans la zone éditoriale (le « cœur éditorial de la page ») pour leur donner « une matière analytique ». Répétons-le : on ne parle pas de « contenu caché » mais de texte lisible et visible !!
Une page qui ne contiendra qu’une photo ou une vidéo, par exemple, sera extrêmement difficile à consulter si elle n’est pas accompagnée d’un texte la décrivant. On dit souvent que les moteurs de recherche sont des « obsessions textuelles ». Il faut donc assouvir leurs fantasmes 🙂 en leur donnant du grain à moudre et du texte à lire et à comprendre… Bref, des pages qui ont du « texte attractif »…
Bien sûr, on parle ici de contenu de qualité car cela n’a aucun sens de « remplir », comme on le voit parfois, les pages d’un site avec des textes de mauvaise qualité. N’oubliez pas que vos pages, si elles sont destinées à être lues par des robots moteurs, sont avant tout destinées à être vues et appréciées par les internautes…
Autre point important pour optimiser votre code HTML : la balise TITLE qui est la zone incluse dans la barre ou l’onglet du navigateur, comme ici sur PC (Windows XP) :
Cette balise doit être spécifique à chaque page de votre site et contenir, en 7 à 10 mots clés, un texte explicatif de quoi traite la page, reprenant les mots clés importants pour les moteurs de recherche (toujours ceux du glossaire établi au point 3).
Exemple pour une page d’accueil :
& lt; title & gt; [Qui êtes-vous ?] : [Que faites-vous ?] & lt; / title & gt;
14. Critères off page : Des backlinks de qualité
& lt; title & gt; Abondance : référencement et moteurs de recherche – toutes les informations et actualités quotidiennes & lt; / title & gt;
Exemple pour une page d’article :
& lt; titre & gt; [De quoi parle la page ? Par exemple : Répétition du contenu de la balise H1] – [Section] – Nom du site] & lt; / titre & gt;
C’est :
15. Critères off page : Donnez bonne réputation à vos pages
& lt; titre & gt; Eric Schmidt: « Le principal concurrent de Google est Bing, pas Apple ou Facebook » – Engine News – Abondance & lt; / titre & gt;
Là encore, deux erreurs classiques que l’on voit très souvent : indiquer dans cette balise des mots-clés non descriptifs (« Bienvenue sur notre site », et oui, on les reverra…) ou proposer la même balise TITLE pour toutes les pages du site … Catastrophique… Pourtant un grand classique…
Les URL de vos pages doivent être descriptives et contenir des mots-clés qui décrivent le contenu de la page.
http://www.example.com/papeterie/stylos-a-encre-noir.html
http://www.exemple.com/epicerie-condiments-sel-et-poivre-de-l-hymalaya.php
16. Critères off page : Crosslinking, Sitemap, plan du site et nombre de liens par page
Les principales règles à suivre pour les libellés d’URL sont les suivantes :
– Terminez l’URL par le contenu de la balise H1 ou une variante.
– Indiquez les mots clés importants – sans exagérer en termes de quantité – dans l’URL.
– Séparez les mots par un trait de soulignement (-) et non par un trait de soulignement (_).
– N’oubliez pas les apostrophes (remplacées par un trait de soulignement) et autres signes de ponctuation, etc.
17. Indexation : Faire référencer ses pages
– Remplacer les lettres accentuées et les signes diacritiques par leur équivalent non accentué (« é » devient « e », « à » devient « a », « ç » devient « c », etc.).
– Evitez trop de « / » dans l’URL. Préférez les tirets supérieurs comme séparateurs.
Les en-têtes d’URL sont souvent un point critique et complexe dans l’optimisation d’un site pour les moteurs de recherche. C’est le point le plus important à voir AVANT de mettre le site en ligne. Une réécriture des adresses est toujours possible par la suite, mais elle n’en sera que plus complexe (il faudra rendre les nouveaux titres compatibles avec les anciens via des redirections, etc.). Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander l’avis d’un spécialiste du secteur pour cette tâche souvent fastidieuse et techniquement complexe…
La balise meta « description » est insérée dans le code HTML de la page (partie « HEAD », au début du code) et est lue par les moteurs de recherche sans être affichée dans la fenêtre du navigateur. Cependant, le contenu de cette balise n’est pas pris en compte par les moteurs actuels dans leurs algorithmes de pertinence. Ce contenu n’aura donc aucun impact sur le classement de vos pages. Il n’est nécessaire que pour une chose (qui pourtant est fondamentale) : le « snippet », c’est-à-dire le texte que le moteur affiche dans ses résultats, sous le titre de la page.
Exemple de balise meta description sur la page d’accueil du site Abundance :
18. Suivi : Ouvrir un compte Webmaster Tools chez Google et Bing
& lt; meta name= »description » content= »Abondance d’informations sur le référencement (SEO : Search Engine Optimization) et les moteurs de recherche : actualités, audits, méthodologies, formations, articles, offres d’emploi, bibliographie, etc. L’abondance de biens ne pas de mal … 😉 « & gt;
Ce qui donnera, dans les résultats Google pour la requête « abondance » :
Chaque page de votre site doit donc contenir une telle balise qui explique, de 150 (historiquement) à 320 caractères (format actuel), de quoi parle la page, en termes de « marketing » incitant au clic. Le « snippet » (cette petite zone de texte) est largement lu par les internautes dans les résultats des moteurs de recherche. Vous pourriez même être « sexy » et les « frapper » au premier regard pour les attirer chez vous !
Lorsque vous placez des images sur vos pages, n’oubliez pas :
– De donner à vos fichiers des noms explicites, par exemple plutôt « stephane-eicher-eldorado.gif » plutôt qu’une référence comme « 0089786-SEE.gif ».
19. Suivi : Analyser le trafic émanant des moteurs de recherche
– Pour remplir l’attribut ALT avec du texte décrivant ce qu’il y a dans l’image que le moteur ne peut pas « voir ».
Exemple de balise d’image optimisée :
& lt; img src = « http://www.site.com/images/stephane-eicher-eldorado.gif » alt = « Stephane Eicher – couverture de l’album Eldorado » width = « 45 » height = « 52 » & gt;
Notez que les autres attributs (TITLE, NAME) des balises d’image ne sont actuellement pas lus par les principaux moteurs de recherche (Google, Bing) mais peuvent avoir d’autres usages (par exemple pour l’accessibilité).
D’autre part, n’incluez le contenu dans l’attribut ALT que pour les images vraiment intéressantes et descriptives dans votre contenu. Les images de votre carte graphique, comme les puces, ne seront pas indispensables et pourront recevoir un attribut ALT vide…
20. Suivi : De la Veille, encore de la veille !
Enfin, il est toujours très intéressant de visualiser comment les robots (ou spiders) des moteurs voient vos pages, souvent de manière très différente de la vue de l’internaute. Pour cela, vous avez plusieurs solutions :
1. Sur Google, tapez une requête pour retrouver votre page d’accueil (par exemple) et regardez le résultat proposé :
Cliquez sur le lien « Cache », accessible en cliquant sur le triangle inversé à côté de l’URL :
Dans la barre grise en haut de la page affichée (qui représente par défaut la vue utilisateur du document), cliquez sur le lien « Version texte uniquement » :
21. Pour aller plus loin…
La version proposée de la page est donc celle vue par le moteur, sans feuilles de style (CSS), images, etc. Radical, non ? Quand on vous a dit que les moteurs de recherche étaient « obsédés par le texte »… c’est à vous de tester votre site…
2. Autre solution : utiliser un plug-in pour le navigateur Firefox en tant que Développeur Web qui permet de réaliser ce type d’opération (et bien d’autres) très facilement en quelques clics…
3. Enfin, la Google Search Console (voir point 18) vous permet également de visualiser vos pages « comme les moteurs les voient ».
Une fois ces versions « dépouillées » affichées, vérifiez que les liens proposés sur la page s’affichent correctement (vous pourrez ainsi vérifier qu’ils sont compatibles avec les moteurs) et que tous vos textes sont « lisibles » sans problème. Si oui, c’est un point très positif !
Nous avons vu, dans les critères précédents, que les moteurs de recherche analysent le contenu (code HTML) de vos pages pour se faire une idée de leur pertinence. Historiquement, cela a toujours été le cas. Mais d’autres critères sont arrivés, notamment à l’initiative de Google. En effet, les moteurs d’aujourd’hui prennent également en compte des critères « d’environnement in-page », que l’on appelle « critères off-page ».
Par exemple, pour le référencement, rien ne remplace des liens de qualité vers vos pages. Ces liens, appelés « backlinks », améliorent la « popularité » (que Google appelle « PageRank ») de vos pages, critère essentiel pour les moteurs actuels. C’est la partie la plus longue et souvent la plus complexe du référencement car il faut souvent prendre sa canne de pèlerin pour partir en « chasse de liens »…
Dans le cadre de l’amélioration du PageRank et de la « popularité » d’un site et de ses pages, il est donc important de rechercher un maximum de liens provenant de pages répondant idéalement à ces critères :
– Très populaire (« connu »).
– Contenant peu de liens sortants.
Comment avoir un bon référencement Google ?
– Dans le même thème que votre site ou ses catégories.
- – Depuis un site « référentiel » de votre domaine.
- – Avec un texte d’ancrage qui donne une bonne « réputation » (évitez « cliquez ici », « pour en savoir plus », etc., voir point suivant).
- – Essayez d’obtenir des liens depuis les zones éditoriales des pages plutôt que des liens dans le footer ou la sidebar/blogroll par exemple.
- – Les liens des annuaires, forums, commentaires de blogs, communiqués de presse sont déclassés par Google. A éviter plutôt, c’est du SEO « old school »…
- Cela dit, mieux vaut se concentrer sur quelques dizaines de « bons » backlinks plutôt que sur des centaines, voire des milliers, de liens provenant de pages très impopulaires. Travaillez le qualitatif sur ce point et vous n’avez plus qu’à vous féliciter !!!
Comment apparaître sur Google gratuit ?
Comme nous l’avons dit, les liens sont essentiels pour votre « popularité » (PageRank). Mais les moteurs actuels reposent aussi sur le concept de « réputation », qui est l’analyse du texte d’ancrage des liens pointant vers vous.
Exemple : La page A renvoie à la page B avec le texte suivant : En savoir plus sur les jumeaux.
Comment référencer son site avec le référencement naturel ?
Pour le moteur, donc, la page B aura la « réputation » de parler de « jumeaux », puisque le lien qui y pointe contient ces mots.
Autre exemple : la page A renvoie à la page B avec le texte suivant : Pour plus d’informations sur les jumeaux, cliquez ici.
Est-ce que la technique du SEO est totalement rentable pour les sites web ?
Dans ce cas, Google comprend que la page B parle de « cliquez ici ». Hmm, pas très éloquent, non ?
Cherchez alors, au moins dans les liens internes de votre site, les liens intitulés « Cliquez ici », « En savoir plus », « En savoir plus », etc. pour les remplacer par des titres textuels plus explicites. Aussi, si vous pouvez lier du texte plutôt que des images (qui véhiculent peu ou pas de notoriété), ce sera mieux…
Où doit apparaître votre mot clé principal pour que votre contenu soit optimisé ?
Enfin, si vous pouvez vérifier que vos backlinks externes (liens vers vos pages mais provenant d’autres sites que le vôtre) sont créés avec des textes explicites, ce sera parfait (même s’il n’est pas toujours facile de demander à un webmaster qui ne sait pas a priori modifier une ancre.texte sur son site …)
Où mettre les mots clés ?
Une bonne optimisation du code HTML de vos pages ne suffit pas pour obtenir un bon référencement. Comme nous l’avons vu, de bons backlinks sont indispensables, mais d’autres leviers peuvent également être mis en œuvre :
Comment se balise un mot clé ?
– Liens croisés ou liens entre vos pages internes. N’hésitez pas à lier des pages de votre site qui proposent un contenu similaire ou connexe.
Quel est l’objectif du référencement naturel ?
– Sitemap : créez un Sitemap (voir le site dédié à ce format de fichier) de votre site et envoyez-le notamment à Google via la SEARC COnsole (voir point 18). Ce fichier Sitemap identifie dans un format spécifique (XML) la liste de toutes les pages de votre site avec, pour chacune d’elles, les données qui la caractérisent (date de dernière modification, fréquence de mise à jour, priorité d’indexation, etc.).
Quels sont les autres branches du référencement naturel ?
– Proposer un sitemap pour permettre aux utilisateurs d’accéder à chaque page importante en 3 ou 4 clics maximum. Plus il faut de clics pour arriver sur une page de votre site, plus les robots moteurs vont « s’essouffler » pour les indexer.
Quel est le but du SEO ?
– Sur vos pages populaires (page d’accueil, pages thématiques, etc.), ne mettez pas trop de liens. Plus il y a de liens, plus la « force » (c’est ce qu’on appelle le « jus de lien ») fournie aux pages distantes est diluée. Moins il y a de liens, plus ce « link juice » est concentré…
Qu’est-ce que le référencement en marketing ?
Pour que vos nouvelles pages soient rapidement considérées par les moteurs de recherche, rien ne vaut un « bon » lien, par exemple depuis votre page d’accueil, surtout si celle-ci est souvent mise à jour.
Si c’est le cas (mise à jour quotidienne de votre maison, ce qui est une bonne chose en SEO), les robots moteurs ont l’habitude de venir souvent indexer la dernière version disponible, et ils trouveront automatiquement le lien vers votre nouvelle page, suivez-le .et indexer son contenu.
Qu’est-ce que le référencement d’un produit ?
Pour votre information, cela fait longtemps que nous n’avons pas « soumis » notre site aux moteurs de recherche, mais nous encourageons leur arrivée via les liens ci-dessous pour vous trouver et indexer de nouvelles versions de pages existantes au fur et à mesure que vous aimez vos documents nouvellement créés. …
Pourquoi referencer un produit ?
Vous pouvez également soumettre vos fichiers Sitemaps (voir point 16) aux moteurs via leurs outils de webmaster (Google et Bing ont de tels outils, voir point suivant.
Comment référencer un produit dans un point de vente ?
Si vous avez un ou plusieurs flux RSS sur votre site, vous pouvez aussi les déclarer comme fichiers Sitemap, les moteurs s’en serviront pour découvrir vos nouveaux contenus…
Qu’est-ce qu’on appelle le référencement naturel ?
Vos pages sont maintenant optimisées pour les différents critères « sur page » et « hors page » mentionnés dans cette fiche. Maintenant il faut suivre son référencement périodiquement pour savoir si tout se passe bien…
Qu’est-ce qui est le plus important pour le référencement naturel ?
Tout d’abord, comme nous en avons parlé à plusieurs reprises dans ce dossier, n’hésitez pas à ouvrir un compte auprès des principaux moteurs de recherche pour bénéficier de leurs outils webmaster :
Où se trouvent les résultats de référencement naturel ?
– Console de recherche Google