Ariel Henry, Premier ministre haïtien, dénonce avoir été victime d’un attentat suicide qui a eu lieu samedi dernier (1er janvier).
Ariel Henry, Premier ministre haïtien, dénonce avoir été victime d’un attentat suicide qui a eu lieu samedi dernier (1er janvier).
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a condamné la tentative d’assassinat de lundi 3 janvier lors d’une fête nationale, organisée samedi dans la ville des Gonaïves.
« On a tenté quelque chose contre moi, moi-même », a déclaré le chef de l’Etat haïtien à l’AFP, qui a dit se sentir « d’un point de vue humain ».
Le Premier ministre sous les rafales de tirs
Des affrontements entre la police et des groupes armés ont éclaté samedi lors des célébrations de la fête nationale des Gonaïves, à 150 kilomètres au nord de la capitale Port-au-Prince. Sur le même sujet : ▷ 3 qualités exceptionnelles d’éditeur Web. À la suite de tirs d’artillerie lourde, Ariel Henry et les autorités présentes ont dû fuir la ville où la déclaration d’indépendance d’Haïti a été signée le 1er janvier 1804.
Sur des photographies postées par son bureau, un impact de balle apparaît sur le rebord de la fenêtre de la voiture blindée du Premier ministre. Fin décembre, des groupes armés et des groupes armés aux Gonaïves, troisième ville d’Haïti, ont organisé un sit-in de protestation contre l’arrivée du Premier ministre.
» Chantage à l’État «
« Nous n’accepterons pas que des criminels de tout milieu, pour des raisons financières, veuillent détruire l’Etat », a expliqué Ariel Henry, notant que des membres du gang criminel ont demandé de l’argent pour une visite non violente aux Gonaïves. A voir aussi : Rédaction Web : Les bonnes pratiques pour optimiser votre contenu.
L’assassinat, il y a six mois, du président haïtien dans sa maison privée a ajouté à la profonde agitation politique à laquelle le pays des Caraïbes a été confronté au fil des ans. Bien que plusieurs ressortissants haïtiens, deux Américains d’Haïti et 15 Colombiens, soupçonnés d’avoir été impliqués dans le meurtre de Jovenel Moïse, soient emprisonnés à Port-au-Prince depuis cet été, enquête sur l’attentat contre le chef de l’État. il ne montre aucun signe de progrès.
Le nombre croissant de gangs dans le pays sape les espoirs d’amélioration des conditions de vie des civils, victimes d’enlèvements brutaux perpétrés au quotidien par des bandes armées.
Au moins 950 enlèvements ont été signalés en Haïti en 2021, selon le Centre de recherche et de recherche sur les droits humains, une organisation basée à Port-au-Prince.