Depuis le début de la guerre, la question du nom de la capitale ukrainienne s’est invitée dans les médias. Kiev ou Kiev ? Ces deux termes sont porteurs d’une histoire, voire d’un positionnement politique, comme le décrit cet article de notre rédaction.
Mais puisque nous vous expliquons à quel point le terme Kiev peut être important d’un point de vue ukrainien, comment expliquer alors que les éditeurs soient aujourd’hui favorables au terme Kiev ? Nous avons reçu de nombreuses questions à ce sujet, sur les réseaux sociaux ou au Service de Médiation.
Dans sa chronique pour l’émission Déclic (voir vidéo en tête d’article), Marie Vancutsem explique que la RTBF a fait ce choix en coordination avec les autres médias publics francophones. kyiv est en fait le terme le plus courant en français.
Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l’information à la RTBF, explique : « Ce n’est pas un choix politique, c’est un choix d’usage. Si on voit l’usage changer, on accompagnera cette évolution ». La priorité ici est, « à ce stade », d’être « le plus clair possible vers un média commun, afin que nous utilisions le nom le plus connu du peuple, kyiv. Il est important pour nous que les gens puissent s’y retrouver ».
D’autres médias, notamment anglo-saxons, ont fait d’autres choix. C’est aussi le cas, par exemple, en France pour le journal Libération, qui s’en explique ici. La question continue de traverser la rédaction, comme le montre bien cet article pour la France. Et elle se pose aussi différemment selon que l’on est presse écrite ou RTBF active sur le web, en radio et en télévision, avec un accent particulier sur la pratique orale également.
►►► Cet article n’est pas un article d’info comme les autres : plus d’infos sur la démarche Inside de la rédaction ici.